Le Victor Wembanyama, le géant français de 21 ans au cœur de l’avenir des San Antonio Spurs, va manquer deux à quatre semaines après une déchirure du mollet gauche survenue vendredi soir contre les Golden State Warriors au Chase Center de San Francisco. L’annonce officielle est tombée lundi 18 novembre 2025 : une IRM a confirmé la lésion, et le joueur sera réévalué dans 14 jours. Ce n’est pas la première fois que la santé de Wembanyama est mise à l’épreuve — en 2024-25, il avait déjà manqué 36 matchs à cause d’une thrombose veineuse profonde, traitée avec succès par le médecin de l’équipe, le Dr. David Schmidt. Mais cette fois, ce n’est pas une maladie systémique, c’est un traumatisme sportif. Et pourtant, les Spurs n’ont pas fléchi. Pas un seul coup de folie. Pas une défaite. Au contraire.
Le personnel médical des Spurs, dirigé par le Dr. David Schmidt, adopte une approche ultra-prudente : repos total, rééducation ciblée, et suivi par imagerie. Après sa thrombose veineuse en 2024-25, Wembanyama a retrouvé la forme sans séquelles. Cette fois, la blessure au mollet est moins grave, mais le risque de récidive est réel. L’équipe privilégie la longévité à la précipitation — un choix cohérent avec leur philosophie de gestion à long terme.
De’Aaron Fox est devenu le leader offensif, avec une moyenne de 22,3 points depuis le début du mois. Harrison Barnes, plus expérimenté, joue le rôle de finisseur dans les moments clés. Keldon Johnson et le rookie Stephon Castle (malgré sa blessure) apportent aussi de la polyvalence. Mais surtout, l’équipe joue en collectif : 7 joueurs ont marqué au moins 15 points lors des deux derniers matchs. Ce n’est pas un seul remplaçant, c’est un système.
Parce que leur identité défensive et leur discipline tactique sont plus fortes que n’importe quel joueur individuel. Sous Popovich, chaque joueur sait son rôle. Même sans le meilleur bloqueur de la ligue, ils compressent l’air dans le paint, refusent les lignes de passe directes, et se déplacent constamment. Leur efficacité en quatrième période (25-14 contre Memphis) prouve qu’ils savent gérer la pression — une qualité rare dans la NBA moderne.
Si Wembanyama revient avant avril, les Spurs peuvent encore viser le top 4 de la Conférence Ouest. Mais s’il manque plus de 4 semaines, leur avance dans le classement pourrait s’éroder. Leur réelle force ? Leur profondeur. Contrairement à Memphis (76-93 sans Ja Morant), ils ont un banc solide et une culture de victoire. Ce n’est pas une équipe qui dépend d’un seul homme — c’est une équipe qui s’adapte.
Les médecins ne parlent pas encore de risque chronique. La déchirure du mollet est classée comme légère à modérée, et son historique de récupération est excellent. Le vrai danger ? Un retour prématuré. Si les Spurs le réintègrent trop tôt, ils risquent une récidive plus grave — ce qui pourrait compromettre sa saison. Pour l’instant, tout indique qu’ils prendront leur temps. Et c’est la bonne décision.
Le 30 octobre 2025, il a prolongé sa série de matchs consécutifs avec au moins un bloc à 90, dépassant Patrick Ewing (88) pour devenir le quatrième meilleur bloqueur de l’histoire de la NBA en séries consécutives. Il est derrière Dikembe Mutombo (116), Mark Eaton (94) et Ewing (145). Ce chiffre, souvent ignoré, montre sa constance défensive — et pourquoi son absence pèse autant, même quand les chiffres offensifs semblent équilibrés.
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