Wembanyama blessé pendant deux à quatre semaines : les Spurs résistent sans leur star

Wembanyama blessé pendant deux à quatre semaines : les Spurs résistent sans leur star

Le Victor Wembanyama, le géant français de 21 ans au cœur de l’avenir des San Antonio Spurs, va manquer deux à quatre semaines après une déchirure du mollet gauche survenue vendredi soir contre les Golden State Warriors au Chase Center de San Francisco. L’annonce officielle est tombée lundi 18 novembre 2025 : une IRM a confirmé la lésion, et le joueur sera réévalué dans 14 jours. Ce n’est pas la première fois que la santé de Wembanyama est mise à l’épreuve — en 2024-25, il avait déjà manqué 36 matchs à cause d’une thrombose veineuse profonde, traitée avec succès par le médecin de l’équipe, le Dr. David Schmidt. Mais cette fois, ce n’est pas une maladie systémique, c’est un traumatisme sportif. Et pourtant, les Spurs n’ont pas fléchi. Pas un seul coup de folie. Pas une défaite. Au contraire.

Une équipe qui ne s’effondre pas

Pendant que Wembanyama se reposait, les Spurs ont battu les Sacramento Kings 123-110 dimanche, puis les Memphis Grizzlies 111-101 mardi, tous deux à l’Frost Bank Center de San Antonio. Contre Memphis, ils ont été largement dominés au rebond (59-38) et n’ont marqué que deux points en seconde chance. Pourtant, ils ont sorti un 25-14 en quatrième période. C’est là que l’âme de l’équipe s’est révélée. De’Aaron Fox, recruté en juillet, a mis 26 points. Harrison Barnes, 32 ans, a inscrit sept points consécutifs en trois gestes — un hook en mouvement, un floater à neuf pieds, puis un tir à trois points — pour sceller la victoire à 53 secondes du buzzer. Le public a crié. Les joueurs se sont tapé dans les mains. Personne n’a parlé de Wembanyama. Pas un mot. C’était une question de fierté.

Le paradoxe statistique

Les chiffres disent tout. En 2024-25, quand Wembanyama jouait, les Spurs faisaient 113,2 points, 44,9 rebonds et 6,6 contres par match. Sans lui ? 114,9 points, mais seulement 42,1 rebonds et 4,2 contres. C’est étrange, non ? Ils marquent plus sans lui… mais ils perdent plus. En 2025-26, avec lui, ils sont 8-4. Sans lui, ils sont 18-31 depuis deux saisons. La vérité ? Il ne fait pas que marquer — il change tout l’équilibre. Il attire deux défenseurs. Il protège le panier. Il libère les autres. Et quand il est absent, les adversaires osent attaquer le paint. Contre Memphis, les Grizzlies ont essayé. Ils ont pris 27 rebonds offensifs. Et pourtant, ils ont perdu. Parce que les Spurs ont joué avec un cœur plus grand que leur taille.

Le poids d’un capitaine silencieux

Derrière tout ça, il y a Gregg Popovich. 76 ans. 1 388 victoires depuis 1996. Un homme qui a appris à gérer les étoiles, les blessures, les transitions. Il n’a pas crié. Il n’a pas paniqué. Il a simplement demandé à ses joueurs de jouer plus dur, plus intelligemment. Et ils ont obéi. Keldon Johnson a mis 18 points contre Memphis. Cedric Coward et Jaren Jackson Jr. ont fait leur travail pour Memphis, mais ça n’a pas suffi. Les Spurs ont gagné avec de la discipline, de la patience, et une défense qui, malgré l’absence de Wembanyama, reste la plus organisée de la ligue. Ce n’est pas une question de talent individuel. C’est une question de culture.

Une blessure qui révèle la profondeur

Une blessure qui révèle la profondeur

Et puis, il y a Stephon Castle, le jeune arrière de 20 ans, lui aussi blessé — une contracture du fléchisseur de la hanche. Deux stars en moins. Deux pièces maîtresses absentes. Et pourtant, les Spurs ont gagné deux matchs consécutifs. Ce n’est pas un coup de chance. C’est la preuve que la structure du groupe est solide. Le GM Brian Wright a construit une équipe où personne n’est irremplaçable. Même pas Wembanyama. Ce n’est pas une faiblesse. C’est une force. Dans une ligue où les équipes s’effondrent dès qu’une étoile tombe, les Spurs font preuve d’une rare maturité. Et cela, c’est rare.

Et maintenant ?

Le prochain point de repère : le 2 décembre 2025. C’est la date de la réévaluation. Si Wembanyama est prêt, il reviendra. Sinon, les Spurs devront gérer une absence plus longue — et peut-être un retour progressif, comme après sa thrombose. Ce qui est certain, c’est que la ligue va suivre. Parce que Wembanyama n’est pas juste un joueur. Il est une révolution. Un géant qui combine la grâce d’un danseur et la puissance d’un bulldozer. Mais les Spurs, eux, sont une machine. Et une machine bien huilée, ça ne s’arrête pas pour un seul piston.

Foire aux questions

Comment les Spurs gèrent-ils les blessures récurrentes de Wembanyama ?

Le personnel médical des Spurs, dirigé par le Dr. David Schmidt, adopte une approche ultra-prudente : repos total, rééducation ciblée, et suivi par imagerie. Après sa thrombose veineuse en 2024-25, Wembanyama a retrouvé la forme sans séquelles. Cette fois, la blessure au mollet est moins grave, mais le risque de récidive est réel. L’équipe privilégie la longévité à la précipitation — un choix cohérent avec leur philosophie de gestion à long terme.

Qui prend le relais offensif en l’absence de Wembanyama ?

De’Aaron Fox est devenu le leader offensif, avec une moyenne de 22,3 points depuis le début du mois. Harrison Barnes, plus expérimenté, joue le rôle de finisseur dans les moments clés. Keldon Johnson et le rookie Stephon Castle (malgré sa blessure) apportent aussi de la polyvalence. Mais surtout, l’équipe joue en collectif : 7 joueurs ont marqué au moins 15 points lors des deux derniers matchs. Ce n’est pas un seul remplaçant, c’est un système.

Pourquoi les Spurs gagnent-ils même sans Wembanyama ?

Parce que leur identité défensive et leur discipline tactique sont plus fortes que n’importe quel joueur individuel. Sous Popovich, chaque joueur sait son rôle. Même sans le meilleur bloqueur de la ligue, ils compressent l’air dans le paint, refusent les lignes de passe directes, et se déplacent constamment. Leur efficacité en quatrième période (25-14 contre Memphis) prouve qu’ils savent gérer la pression — une qualité rare dans la NBA moderne.

Quel est l’impact de cette blessure sur les playoffs ?

Si Wembanyama revient avant avril, les Spurs peuvent encore viser le top 4 de la Conférence Ouest. Mais s’il manque plus de 4 semaines, leur avance dans le classement pourrait s’éroder. Leur réelle force ? Leur profondeur. Contrairement à Memphis (76-93 sans Ja Morant), ils ont un banc solide et une culture de victoire. Ce n’est pas une équipe qui dépend d’un seul homme — c’est une équipe qui s’adapte.

Est-ce que Wembanyama risque une blessure plus grave à long terme ?

Les médecins ne parlent pas encore de risque chronique. La déchirure du mollet est classée comme légère à modérée, et son historique de récupération est excellent. Le vrai danger ? Un retour prématuré. Si les Spurs le réintègrent trop tôt, ils risquent une récidive plus grave — ce qui pourrait compromettre sa saison. Pour l’instant, tout indique qu’ils prendront leur temps. Et c’est la bonne décision.

Quel est le record historique de Wembanyama en blocs ?

Le 30 octobre 2025, il a prolongé sa série de matchs consécutifs avec au moins un bloc à 90, dépassant Patrick Ewing (88) pour devenir le quatrième meilleur bloqueur de l’histoire de la NBA en séries consécutives. Il est derrière Dikembe Mutombo (116), Mark Eaton (94) et Ewing (145). Ce chiffre, souvent ignoré, montre sa constance défensive — et pourquoi son absence pèse autant, même quand les chiffres offensifs semblent équilibrés.

Écrit par Marius Fontaine

Je m'appelle Marius Fontaine et je suis un expert dans le domaine bancaire. Depuis plusieurs années, je travaille dans l'industrie financière où j'ai acquis une solide expérience. Passionné par l'écriture, j'aime partager mes connaissances et mon expertise en rédigeant des articles sur le monde des affaires et de la finance. Mon objectif est d'aider les entreprises et les particuliers à mieux comprendre les enjeux financiers et à prendre des décisions éclairées. J'espère que mes écrits vous seront utiles et vous permettront de réussir dans vos projets professionnels et personnels.

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